Henry Paul Edmond Caron, est né à Abbeville le 9 mai 1860, et est mort à Paris 14e le 29 septembre 1941, est un peintre picard.
Henry Caron, né le 9 mai 1860 à Abbeville, est le fils d’un directeur d’école. Il exerce deux activités simultanément au cours de sa vie, d’un côté gestionnaire de l’assistance publique et de l’autre artiste peintre. Le 18 mai 1894, il épouse à Paris dans le 5e arrondissement, Marie Zélie Pelisse (1872-1959) avec laquelle il a quatre enfants. Il meurt le 29 septembre 1941 à Paris.
Carrière administrative
Il est économe de la maison des ménages à Issy-les-Moulineaux en 1893, puis directeur de la clinique Tarnier en 1898. Après un passage à l’hôpital Saint-Louis, il exerce ensuite au sanatorium d’Hendaye et prend sa retraite de la fonction publique en 1913.
Carrière artistique
D’abord l’élève de Jules-Désiré Caudron à Abbeville, il devient celui de son fils Eugène à Paris. Il suit ensuite les cours de Raphaël Collin à l’Académie Colarossi, puis est élève de William Bouguereau et Cartier.
Il devient sociétaire permanent des artistes français en 1894.
Exposant régulièrement au salon depuis 1888, il obtient une mention honorable en 1904.
Collections nationales
- Musée Carnavalet (Paris) : Le pavillon des jardins de l’hôpital Saint-Louis
- Musée Boucher-de-Perthes (Abbeville) : La plage de Cayeux-sur-mer
Œuvres présentées au Salon des artistes français
- 1888, Matinée d’Août à Cayeux-sur-Mer, n° 499
- 1890, L’Approche d’un grain dans la baie de Somme, n° 449
- 1892, Marée d’équinoxe dans la Manche, n° 353
- 1894, Matinée d’octobre, n° 375
- 1896, Un parc abandonné, à Issy, n° 398
- 1898, Dans le détroit du Pas-de-Calais, n° 389
- 1899, Porche de l’Église de Saint-Germain-l’Auxerrois, n° 372
- 1904, Les Quais à Boulogne-sur-Mer
- 1905, Le “promenoir des malades” dans le service du professeur Danlos à l’hôpital Saint-Louis, n° 352
- 1905, Le matin, au Tréport, n° 353
- 1906, Les bords de la Bresle par un temps d’orage, n° 317 (voir sur Gallica)
- 1906, Mouettes et bateaux de pêche, par un temps calme, n° 318
- 1907, “Souvenir de la Vendée”, n° 316
- 1909, “La maison rouge”, souvenir d’Italie, n° 343 (voir sur Gallica)
- 1910, “Vers le large”, n° 390 (voir sur Gallica)
- 1913, La Somme et ses larges berges vertes, n° 339 (voir sur Gallica)
- 1913, Environs d’Abbeville, n° 339
- 1931, Le chenal et la grande balise à Loctudy, n° 431
- 1931, Sur la grève à Berck-sur-Mer, n° 432
- 1938, En route vers le large quand la mer est calme, n° 306
Biographie librement inspirée de la page wikipedia.